Nos fidèles abonnés

2009/03/03

One week later…

Une semaine : c’est le temps qu’il a fallu au premier singe pour apprendre à faire la grimace, pour que Moïse comprenne qu’en fait tout ceci n’était qu’un rêve et qu’il ne pouvait pas ouvrir la mer en deux. C’est aussi le nombre de jours pendant lesquels je serai resté sans Internet.

Et une observation s’impose… Les addictions c’est mal (comme dirait Lauranne qui le prononce d’ailleurs « Saymal »)… Et oui je suis un accro du net, un petit junkie de bas étage qui rampe quand il n’a pas sa dose quotidienne… Mais cette cure de désintox forcée fut bénéfique. Balade salutaire sur la plage, prises de photos en veux-tu en voilà, tout étant bon pour ne pas penser à ma chère connexion perdue…

Mais je suis de retour, version 2.0, prêt à reprendre du service au côté de mes bons et loyaux camarades.
Et comme une semaine s’est écoulée aussi chez vous, il serait dur de rattraper tout ce temps et de vous expliquer ce qui s’est passé… ou pas…

Sachez juste que « sortir » ici prend un tout autre sens. Et que notre petit trio Brusselair s’est déjà fait une petite réputation… On a même appris que certains serait déjà prêt à louer nos services pour rendre leurs fêtes encore meilleures.

Je finirai cet article par cette petite vidéo, en fait une pub qui pass en ce moment sur les chaînes anglaises… Je n’en dis pas plus, je vous laisse découvrir ça ^^



Advert : Cadbury
Song : Freestyle – « Don’t Stop The Rock »

2009/03/01

Internet-less

Allo? Oui? Il y a quelqu'un? Éco eco eco eco... Bon, oui. Je crois que je suis bien seul ici. Sur une table au milieu de ce hangar, une clé. Une clé accompagnée d'une note:

"Voici la clé. La clé du blog de Brighton. Tu es le seul survivant. L'avenir des Seasers sur la blogosphère ne dépend plus que de toi. Nous avons été privés de l'accès au réseau. D'abord Gil, qui est sans connexion depuis mardi. Il ne lui reste plus d'ongles à ronger, plus de cheveux à s'arracher. Il a commencé à entamer la moquette de sa chambre. Parfois la nuit, on entend des cris de désespoir provenant du haut de sa colline. Moi je suis hors du net depuis hier. J'ai réussi à compenser le manque en me rendant dans un café. Mais cette alternative n'est viable qu'à court terme. Les expressos finiront par me faire craquer et me feront dévaliser tout le Topshop de Western Road.
Nous avons envoyé les enfants en lieu sur. La vie serait trop rude pour eux ici. Il fait froid, les corbeaux nous entourent. À chaque personne que nous croisons, nous prions le ciel pour qu'elle ne nous vole pas notre conserve de thon.
Tu es le seul d'entre nous encore lié à la civilisation moderne. Nous te donnons cette clé pour que ce blog ne meurt pas. Pour qu'il se relève, le torse bombé, les cheveux au vent, le reflet du soleil sur ses dents. Prends en soin. Adieu.

Chrisss & Gil"



L'avenir de l'humanité virtuelle est donc entre mes mains tremblantes. En leur mémoire, de ceux qui ont été deux braves et vaillants collègues de voyage, je continuerai ce blog contre vents et marrées. Même si les démons anti-geek s'entêtent à me barrer la route, avec des activités sociales et en plein aire, j'y arriverai. Même si mon portable bois la tasse (again), si je perds une main dans un accident de frisbi ou si le soleil de Brighton m'éblouit et m'aveugle (déjà fait), je prorogerai la vie de ce blog.

Amen