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2009/02/22

Sunday bloody sunday...

C'est dimanche. Les mouettes sont surement à la messe parce que depuis ma chambre, tout ce que j'entends c'est mon colloque jouant les accords de Wonderwall. Il est treize heures. Une heure de plus si vous roulez à droite. Si vous entendez Rihanna à la radio. Si votre bière vous coute moins de deux euros. Si les gens sont froids avec vous dans la rue. Si vous faites vos courses chez Carrefour. Bref, si vous êtes sur l'Europe Continentale.
Dimanche. Quel triste personnage. Éternel second du grand, beau et vaillant Samedi. Toujours collé derrière, toujours suivre les mouvements de son maitre, toujours en subir les conséquences. Il est ce grand frère obèse encastré dans son fauteuil, aux cheveux gras, aux mouvements lents qui regarde jalousement les prouesses de son cadet. Sancho Panza de Don Quichotte, il suit tant bien que mal, il survit attendant patiemment que son cousin, le courageux Lundi vienne le remplacer.

Le dimanche, tout est difficile. Au réveil, votre bouche semble avoir été arrosée par une averse de sable. Vos paupières s'ouvrent avec la délicatesse d'un capot moteur rouillé. Vos yeux piquent comme si vos pupilles avaient participé à une manifestation où les CRS auraient usé et abusé de la bombe lacrymo. La bouteille d'eau trône vide à côté de vous. Méchante! Pourquoi t'es tu vidée de ton précieux fluide? La réponse est peut être dans le mal de tête qui, heureusement aujourd'hui, ne vous affecte pas. Après de longues minutes d'attérissage sur la terre ferme, une envie pressante vient vous bousculer. Sur vos deux jambes, le concept de terre ferme vacille. Votre vessie quant à elle, se montre de plus en plus menaçante. À votre retour du safari en terres de carrelage et d'eau tournant à l'envers, vous décidez de jouer les pragmatiques. Vous disposez sur le lit tout ce dont vous aller avoir besoin pour traverser ce long désert qu'est le dimanche matin. Laptop, portable, disque dur externe truffé de séries et films en tous genres, bouteille d'eau (remplie cette fois). Vous vous installez confortablement. Quelques minutes après votre placardage, le pire survient. Vous avez faim et avez malencontreusement oublié ce détail lors de l'aménagement de votre espace de survie. Un Oreo vous regarde droit dans les yeux. Les deux bras de distance qui vous séparent de lui semblent se transformer en miles. C'est alors que vous essayez des techniques plus absurdes les unes que les autres pour contourner l'acte tortueux de devoir se lever pour s'alimenter. Imaginer que vous manger. Imaginer votre estomac plein. Rêver que vous vous alimenter du soleil. Rêver que l'alimentation n'est pas un besoin primaire. Penser aux pays du tiers monde. Penser au faste écoeurant d'un repas à Versailles au temps de Marie-Antoinette. Rien n'y fait. La faim persiste. Finalement, vous jetez un oeil par la fenêtre, voyez ce soleil éblouissant, iTunes vous propose Dancing Wtih Myself de Billy Idol. À cela, vous ne pouvez que vous levez pour aller continuer votre Stinky Sunday à la plage.

Non... cet article n'est pas le récit de ma journée.



3 commentaires:

  1. Zip : Certains pensaient qu'il avait été oublié sur le vieux continent... Alors qu'en fait il était juste caché au fond d'un vieux sac oublié... Mais malgré sa barbe de 2 semaines et ses cheveux en bataille, au fond il est resté le même.

    Welcome back, Zip. Live long and prosper...

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  2. on reconnait la plume du ZIP... ZIP is back and MICKEY too...

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  3. and don't forget Homer.

    Actually, Zip came to Britain by boat. That's the reason. He's dreadfully sorry.

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